C’est un domaine actuellement considéré comme l’une des plus grandes signatures du sud de la Bourgogne‚ adulé et sollicité dans le monde entier. Le Domaine Guffens-Heynen est noté par la note maximale 3 étoiles au Guide RVF et 5 « B&D » au guide Bettane et Desseauve, c’est sans nul doute un des plus grands vins blancs de France.

Le Domaine de Maine et Jean Marie Guffens-Heynen s’étend sur 5.3 hectares en Mâconnais sur les coteaux de Pierreclos, Vergisson et Davayé. L’appellation Mâcon-Pierreclos porte sur une parcelle d’environ 3,3 hectares, plantée de vignes de tous âges, de 10 à 80 ans . « En Chavigne » est exposée sud-ouest sur des pentes avoisinant les 40%, cette parcelle limite le travail mécanique au strict nécessaire.

Voici une très rare série en verticale des vins fabuleux de Maine et Jean-Marie Guffens-Heynen.

Notre sélection porte sur huit millésimes de 2013 à 1992 du Mâcon-Pierreclos « En chavigne« , cru qui rivalise et surpasse régulièrement d’autres vins bourguignons venant de terroirs bien plus prestigieux. Pour en être certain, nous avons introduit en dégustation-aveugle, trois bouteilles d’appellations très renommées sur 2013, 2009 et 1992…. La vérité doit sortir du verre !

Mâcon-Pierreclos « Le Chavigne » de 2013 à 1992

La Dégustation

                  2013 (servi par deux à l’aveugle)

Mâcon-Pierreclos  – Domaine Guffens-Heynen  « Le Chavigne »  2013
* * * (*)
Couleur superbe jaune pâle brillant et vert. D’intensité moyenne, le nez dégage des parfums complexes de fruits blancs, de minéraux, d’agrumes et de fleurs épanouies. En bouche, le vin s’exprime d’avantage par son équilibre, la profondeur de ses arômes mûrs et sa belle longueur

Meursault – Domaine Prunier-Bonheur « les clous »  2013
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Le jaune soutenu de la robe donne plus d’intensité au verre tandis que le nez très agréable offre de délicieuses notes d’agrumes confits, de miel, de sous bois et de fleurs. La bouche est ronde, onctueuse, riche et élégante… Jolie symbiose entre fraîcheur et opulence.

2009 (servi par deux à l’aveugle)

Mâcon-Pierreclos – Domaine Guffens-Heynen « Le Chavigne »  2009
* * * *
 « Quel nez ! « aurait lancé Cyrano… Il est superbe, intense, élégant aux notes de tilleul, de fruits à noyau (prunes), d’épices. Le palais est ravi de percevoir la rondeur et la belle matière du chardonnay soulignées par une minéralité appétente. Ce vin franc et net nous satisfait pleinement !

Chassagne-Montrachet  – Domaine Saint-Abel   2009
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Robe or brillante et nez intense séduisent dès les premières secondes avec le bouquet qui offre de la poire mûre, le miel et les fleurs sauvages. La bouche ronde à l’attaque se développe simplement et sans emphase. Le vin est net, vif, un peu simple, mais très agréable.

                  1992 (servi par deux à l’aveugle)

Mâcon-Pierreclos – Domaine Guffens-Heynen « en Chavigne »  1992
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Jaune doré brillante, la robe est parfaite. Des fruits jaunes mûrs et compotés dominent le bouquet, des amandes grillées, un pot-pourri de rose et du minéral sont au deuxième rang et participent à la complexité. La bouche est ronde, riche, épicée, élégante sans faille et longue… Bravo !

Puligny-Montrachet – Louis Carillon et fils   1992
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La bouteille demande un peu d’aération pour dissiper des notes de réduit, et ensuite c’est « que du bonheur » ! Mais attention ! le vin n’a pas le caractère d’une fade série télé, au nez comme en bouche, il nous offre un panégyrique de fruits mûrs, de fleurs, de terre humide en sous-bois, de moka grillé, de crème anglaise… C’est « absolument fabuleux » !

                  1998, 1994 et 2002  (servis seuls et déclarés)

Mâcon-Pierreclos – Domaine Guffens-Heynen « Le Chavigne »  1998
* * * * (*)
Robe jaune-or des grands soir et bouquet de fêtes laissent le dégustateur admiratif dès la première approche. Le nez est riche, complexe, très frais et naturel. La bouche ronde et corsée est époustouflante d’équilibre, tapissant le palais de ses intenses flaveurs minérales… Un vin qu’on n’oublie pas !

Mâcon-Pierreclos – Domaine Guffens-Heynen « en Chavigne »   1994
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Dans ce millésime difficile, le « Chavigne » s’en sort très bien (mais n’est-ce pas la marque des grands vignerons ?) Le nez de coing et de pierre précède un ensemble moyennement corsé et serré, généreusement marqué par le citron et le minéral. La finale gourmande se révèle un peu chaude, mais la générosité est là pour satisfaire nos palais d’épicuriens.

 

Mâcon-Pierreclos – Domaine Guffens-Heynen « Le Chavigne »   2002
* * * * (*)
Le 2002 est tout simplement grandiose. On n’est pas loin du chef d’œuvre; ne laissant plus de doute sur le fait que certains vins du Mâconnais puissent rivaliser avec les crus célèbres de la Côte de Beaune. Le nez est profond et mûr autour de la chair jaune d’abricot, de la pâte d’amandes, des épices douces . Le nectar présente en bouche une texture veloutée d’une grande précision, mais c’est l’ensemble aérien et la longue finale qui laisse pantois d’admiration !

LE REPAS 

Rouget Barbet à la sarriette et tapenade, « Charlotte glacée » et ses légumes

Mâcon-Pierreclos Domaine Guffens-Heynen « en Chavigne »   1993   (blanc) * * * *

Mâcon-Pierreclos Domaine Guffens-Heynen « en Chavigne »   1981   (rouge) * (*)

  

Ananas frais au sirop passion et polenta crémeuse

 Vin de France – Domaine Les Sablonettes « Fleurs d’érables » 2013 (chenin moelleux) * * *

Merci à tous,

 Daniel Roche

Les photos sont de Marc Touchat (sauf photo de Maine et Jean-Marie Guffens tirée du site  boutiqueguffens-heynen.com)

 Vendredi 20 novembre 2015 au Bistrot d’Ariane (Lattes – Hérault))

 

Barème des notes :
–  vin défaillant,
*  vin moyen, décevant,
* *    bon vin, correct,
* * *  très bon vin,
* * * *  vin excellent, de haut niveau,
* * * * *  vin exceptionnel, magnifique