Au Bistrot d’Ariane, Lattes (Hérault)
Une aire de production couvrant seulement 91 hectares, une exposition remarquablement ensoleillée, un sol de granit sur des terrasses abruptes, un seul cépage et non des moindres (la syrah), tous les ingrédients convergent à donner aux vins de Cornas une réputation qui émeut tous les amateurs de grands vins rouges.
Cette série a été dégustée à l’aveugle dans cet ordre en verre Spiegelau « Authentis »
Domaine Lemercier 2001
Avec une robe d’intensité moyenne brillante, un nez plus fin que puissant portant sur les petits fruits rouges, une bouche souple et fraîche de corps moyen aux arômes de griottes et de minéral, ce vin d’accès simple présente un joli fruit sans prétention et agréable à boire sans tarder.
Michel Chapoutier 1999
La présentation grenat pourpre est impeccable. Le bouquet séduit par ses notes intenses de cuir neuf, de mûres, d’arabica d’encre. La bouche équilibrée varie entre épices et fruits noirs sur une trame veloutée et empyreumatique, un beau vin moderne à fort potentiel.
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Alain Voge « les vieilles vignes » 2003 ![]() Dès la vue, le vin impose sa classe. Le nez est puissant, très mûr, débordant d’épices, de cuir et de fruits noir. Sur le palais, le vin se fait velours, soyeux, épais. L’équilibre est idéal entre vivacité et rondeur, les tanins sont amples et la longueur superbe. |
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Domaine Auguste Clape «Renaissance » 2003 ![]() La cuvée intermédiaire de Clape est une incontestable réussite en cette année de grande chaleur. Riche intensément fruité, et caramélisé le nectar développe une belle fraîcheur et une ribambelle d’arômes de fruits, d’épices et de minéralité grillée. |
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Les Vins de Vienne « les Barcillants » 2003
De couleur rubis pourpre, la syrah propose ses notes de violettes, de cassis-myrtillle, de poivron rouge au nez ainsi qu’une agréable rondeur en bouche savoureuse et parfumée… Miam !
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Domaine Courbis « la Sabarotte » 2003 ![]() Drapé de noir le verre laisse deviner agréablement ses parfums de violettes, d’arabica, de cerises noires mais aussi de terreau, de poivre, de viande fumée… Un festival qui continue en bouche grâce à sa texture veloutée, sa matière, son équilibre et sa longueur surprenante. Bravo ! |
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Jaboulet-Aîné « Domaine Saint Pierre » 1999 (?)
Nous avions adoré cette cuvée dans ce grand millésime lors d’une précédente dégustation, sa profondeur et sa richesse nous avaient laissé un admirable souvenir. Ce soir, cette bouteille, quoique agréable, ne nous est pas parue à la hauteur. Son bouquet flou, son corps moyen et les tanins acérés en finale nous invite à re-déguster une autre bouteille…
Thierry Allemand « les Reynards » 1999
Une bouteille également décevante qui par sa réputation laissait envisager un autre plaisir beaucoup plus intense et profond… À revoir.
Marcel Juge « Cuvée S C » 1990
Par sa robe superbement colorée et jeune, son nez ouvert évoquant l’olive noire, le cuir, le cacao, la griotte, le rôtie, et une bouche ronde, souple et aromatique, ce nectar parfait à boire aujourd’hui, engendre une grande gourmandise de saveurs et d’arômes.
Egalement dégusté au cours du repas :
- Maison Delas « Chante-Perdrix » 2000
Merci à tous !