le charme discret de la Côte de Beaune en blancs

Au restaurant Mazerand à Lattes

Toutes les bouteilles ont été carafés deux heures avant hormis le Corton-Charlemagne 1977.

Domaine JAYER- GILLES HAUTE-CÔTE-DE-BEAUNE 1995 

  • Belle robe jaune paille soutenu, brillante
  • Nez intense floral et beurrée , marque d’un élevage raffiné. fragrance minérale après évolution.
  • Superbe fraîcheur en bouche dès l’attaque. les arômes de fleurs s’épanouissent tirant vers le miel et les fruits secs. la finale est riche et toastées.

Belle bouteille d’une appellation modeste, le prix de vente est justifié.

Domaine VINCENT GIRARDIN SAVIGNY-LES-BEAUNE « les vermots dessus » 1997 

« Comme elle est belle au soir, aux rayons de la lune…  » Jaune à reflets verts, cette bouteille se prend pour une héroïne de Musset.

  • Parfums élégants et variés : fleur de fruitier, pêche de vigne, citron…
  • La bouche excelle dans l’exercice du Chardonnay vif qui ne s’endort pas en cours de route.

MAISON JOSEPH DROUHIN BEAUNE 1er CRU  » Clos des Mouches » 1996 

« Il faut encore que l’oeil soit séduit et flatté » peut-on lire dans certains manuels de dégustation.

  • Reflets de l’appellation, notre regard est ici gâté.
  • Cascades de parfums élégants et subtils : noisettes fraîches, toast beurré, cire d’abeille, fleur d’acacia.
  • En bouche il place son rang par sa structure et son équilibre serein.

Elégant et long il gagnera cependant à séjourner quelques années en cave et réjouira un beau homard ou un turbot en sauce.

DOMAINE LEROY BOURGOGNE 1996 

  • Limpide, brillante et jaune doré, la robe excite déjà nos sens.
  • Sans faire dans la dentelle, tel un chevalier teutonique, le nez se présente puissant, simple.
  • Sans peur et sans reproche, il fait son chemin en bouche, solide, conquérant.

CAVES DU SIEUR D’ARQUES « Clocher de Cournanel » LIMOUX 

Belle réussite que ce travail, concrétisé chaque année par la vente aux enchères de »Toques et Clochers ».

  • La robe d’un jaune lumineux brille de tous ses éclats.
  • Le nez est intense, complexe, le floral s’allie aux parfums fruités et au boisé un peu brouillon.
  • La bouche, riche et généreuse, donne l’impression de vouloir plaire à tout prix.

Malgré cela, c’est un réel plaisir épicurien, une débauche hédoniste. Les vendanges mûres, le minéral grillé, la tonalité solaire de ce vin trahis sa non appartenance à la Côte d’Or, le pirate est démasqué, mais nous emporte sur son île à la découverte de trésors encore cachés.

DOMAINE DUBREUIL-FONTAINE CORTON-CHARLEMAGNE 1977 

« La seule façon de surmonter un problème et de bien lui survivre », disait Talleyrand.

  • Ce Grand Cru applique à la lettre cette maxime et nous séduit dès le début par sa robe jaune or soutenu, onctueuse au reflet cuivré.
  • Non carafé, le vin s’exprime longuement dans le verre et déroule ses parfums harmonieusement crème brûlée, café, cuir, fumé, champignons des champs, compote de fruits, écorce de pin, chocolat blanc, noix, citron confit…
  • La bouche ne déçoit pas et même Si elle accuse un léger creux, elle termine en s’épanouissant, ragaillardie, langoureuse.

Les Chevaliers du Tastevin ne se sont pas trompés en choisissant, voici plus de vingt ans, cette cuvée pour leur sélection « Tastevinée ». Encore bravo!

DOMAINE HENRI CLERC et Fils BIENVENUES-BÂTARD-MONTRACHET 1993 

Les frères de Bâtard ont aussi fières allures. Même Si ce Grand Cru est le moins « côté »des cinq, il est ici promis aux plus hautes charges à la cour de Bourgogne. Blason du plus bel or, il se drape dans une robe majestueuse.

  • Le nez évoque les joyeuses vendanges, pleins de parfums de fruits murs, d’épices exotiques et de fragrances boisées des plus, élégantes.
  • Le fruit est charnu, sur des accents de noisettes et de silex. Velouté, de faible acidité, il termine généreusement sur des notes d’amandes grillées et de fleurs d’acacia. La race des seigneurs.

ETIENNE SAUZET « les Folatières » PULIGNY-MONTRACHET ler Cru 

Distant d’un jet de pierre du grand Chevalier-Montrachet ce pur nectar s’en approche aussi selon les dégustateurs présents car il a été le mieux classé.

  • La robe a tout pour elle, d’une jaune doré intense et lumineux, « reflets Chartreuse de Parme », elle charme par sa profondeur.
  • Le nez tout en subtilité et en harmonie, laisse deviner une pléiade de parfums de fleurs, de fruits secs et de brioches grillées.
  • Sphérique, tel est le qualificatif qui revient tant la bouche déborde de gras, d’ampleur et d’équilibre. A regoûter, certainement

DOMAINE HENRI GERMAIN « les Charmes » MEURSAULT 1er Cru 1996 

Ce soir, il serait plutôt du genre Harpagon, ce Meursault est avare de ses « Charmes ».

  • Si sa robe, impeccable présente toutes les qualités d’un vin en jeunesse, le nez parait être simple, végétal et fermé à double tour.
  • On ne trouve pas les clés non plus en bouche.

Daniel Roche

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