Quelques blancs de Saumur au Pays Nantais,
De 2008 à 1985
au restaurant Mazerand (11 décembre) et au Bistrot d’Ariane (15 décembre) à Lattes
En dégustation :
Muscadet Sèvre et Maine – Domaine de Belle Vue 2008 (2 échantillons)
Belle couleur brillante à reflets verts argent, nez fin, frais, agrumes et très floral, bouche ronde, puissante de fraîcheur et d’équilibre, le tout souligné par une belle minéralité. Bravo !
Muscadet Sèvre et Maine – Domaine Hilaire du coin 1996
que celui qui affirme que le muscadet ne vieillit pas lève la main!.. Ce vin de 13 ans est là pour prouver le contraire. Robe jaune soutenue doré, nez puisant et élégant de pommes reinette, d’agrumes, de fleurs épanouies, de mangue, la bouche est tendue, peu aromatique et simple mais élégante, jolie minéralité en finale, pas de signe de faiblesse.
Fiefs Vendéens – Domaine Saint Nicolas « Les Clous » 2002 (2 échantillons dont 1 carafé)
Des deux échantillons ont été dégustés: l’un carafé une heure avant donnait des signes de fatigue, d’oxydation, manquant de netteté, paraissant rustique un peu lourd. L’autre, ouvert à l’instant, se tenait mieux, évolué certes mais au fruité agréable, légèrement rancio de melon confit, de sous bois, de sureau, rond, frais et savoureux, il tenait la longueur plus longtemps.
Anjou – Pierre Bize « Haut de la Garde » 1989 (2 échantillons)
Vieil or brillant, joli bouquet timide de coings mûrs, fruits secs, écorce d’orange, fleurs séchées, bouche ronde élégante, souligné par une superbe et persistante minéralité, finale vive, un peu austère.
Saumur – Domaine Collier 2006 (2 échantillons carafés)
Couleur brillante, jaune or, bouquet riche et complexe développant successivement des notes de fruits à noyau, d’agrumes, de caramel au lait, de menthol, de safran, de cuir neuf, de lavande… Bouche ronde, généreuse, élégante, joli boisé fin et finale longue.
Savennières – Château d’Epiré 2001 (2 échantillons)
Jaune intense doré, nez puissant à connotation fruitée et épicée, légèrement techno, bouche ronde, végétale, riche eucalyptus, finale fraîche, l’ensemble manque un peu de naturel.
Savennières – Damien Laureau « la bel ouvrage » 2006
Jaune doré, soutenu, nez peu expressif, aux notes de poires et compote de coings, bouche ronde nette, élégante puissance en évolution rectiligne, finale riche un peu chaude mais savoureuse, devrait être délicieux dans 10 ans.
Savennières – Nicolas Joly « La Coulée de Serrant » 1999 (2 échantillons carafés)
La présentation est parfaite, d’un jaune pâle reflet brillant argenté. Bien que carafé 2 heures à l’avance, le nez garde ses distances mais laisse deviner une grande finesse aromatique et une réelle profondeur. « Ici rien ne défaille, il suffit d’écouter et d’attendre.. ». La bouche attaque sur la rondeur en puissance, puis la vivacité et l’énergie du vin expriment sa capacité à évoluer. On devine des fruits mûrs et des cailloux, de l’animal, c’est un vin naturaliste, pur, c’est superbe!
Savennières – Château Chambourreau 1989
Un vin élégant aux parfums naturels et subtils de fleurs blanches miellées, de citrons, de réglisse en bâton. Rondeur et gras séduisent immédiatement en bouche puis la finesse prend le dessus, rafraîchissante et longue. Un vin sans histoire, délicieux!
Vin issu de moût de raisin passerillé… – Domaine de la Sansonnière « Mathilde » 1995 (2 échantillons)
D’une richesse hors du commun, cette vendange tardive vinifiée par le célèbre vigneron »naturel » Mark Angeli, n’a pas obtenu l’AOC Bonnezeaux à sa sortie. Le vin le mériterait amplement tant sa puissance, son fruité, sa fraîcheur nous ont séduit; c’est un véritable panier de fruits confits, de coings, de miel, de chocolat au lait et d’une longueur dépassant les 10 secondes. Que demander de plus ?
Coteaux du Layon – Pierre Jolivet 1989 « sélection de grains nobles »
Une belle robe dorée limpide et de puissants parfums d’écorces d’orange, de pâte de coings, de gazon coupé donne à ce liquoreux un relief et une fraîcheur réjouissante. Long et élégant, c’est un véritable nectar !
Quart de Chaume – Château Bellerive 1985
Ce liquoreux fin et équilibré reste peu complexe aromatiquement, il est simple et naturel, peut-être un peu dépassé par l’âge?.
Coteaux du Layon – Moulin Touchais 1981 ****
Un bel or ambré pare ce nectar de presque 30 ans. Le bouquet « pâtissier » de caramel, fruits confits, gâteau à la crème, d’angélique envoûte l’amateur gourmand, tout comme la bouche qui présente un caractère savoureusement convivial, rond, fruité, élégant et long.
Au repas :
Savennières – Clos de la Bergerie Nicolas Joly 2002
Savennières – Clos Coulaine 1989
Coteaux du Layon – Saint-Lambert Jo Pithon 1996
Coteaux du Layon – Chaume – Domaine de la Guimonière 1989